Pratiquer le Bareback…

Pratiquer le Bareback... c'est une envie, une besoin, une prise de risques qui a des conséquences si on le pratique et surtout sans se faire dépister

Le bareback, pratique, les risques, l’essayer c’est l’adopter ?

Pratiquer le Bareback… qu’est ce que c’est ? Petit saut dans l’histoire.
Ce qu’on appelle Bareback, aujourd’hui, c’est le fait d’avoir un rapport sexuel sans préservatif, donc BBK pour faire court.
Vers avant les années 60, la pratique du bareback était la norme, même si l’apparition du préservatif est bien antérieure, vers 1530, il était surtout utilisé pour se protéger des maladies vénériennes (Chlamydia, Gonorrhée, Syphilis, …) la plupart étant curables.
Avec l’herpès génital, le Papillomavirus, le préservatif s’est développé même si l’efficacité était relative. Un préservatif en peau ou en tissu n’est pas 100% efficace.
A la fin des années 50, apparaît une infection mortelle, le VIH.
Le préservatif est vite devenu le seul moyen de s’en prémunir. A partir de ce moment là, fini le bareback…
L’évolution des traitements pour les personnes vivant avec le VIH ayant considérablement gagné en efficacité, aujourd’hui, un séropositif qui se soigne ne transmet plus le VIH.


Alors on peut vivre avec le VIH ?
Depuis l’arrivée des traitements anti rétroviraux, de la PrEP et bientôt de la DoxyPEP, le Bareback fait son retour.
Alors qu’aimons-nous dans le Bareback ?

J’ai posé la question à quelques mecs et la réponse est… disons… tirée par les cheveux.
La capote est, selon eux, inconfortable et ils n’arrivent pas à trouver leur taille.
Laissez-moi vous expliquer 2 choses.
Premièrement, je peux entrer ma main entière dans une capote de taille normale. Deuxièmement, même les capotes qui sont distribuées gratuitement dans les associations, les pharmacies ou autres ne font que quelques microns, c’est moins épais qu’un trait de crayon à papier bien taillé… alors non. Si vous faites du Bareback, c’est que vous l’avez décidé.
Alors je critique mais moi-même je pratique le bareback. Sauf que je connais les risques que je prends, je suis dépisté très régulièrement et je préviens mes partenaires lorsque mon dépistage revient positif à une IST. Avec le PrEP, je ne me pose pas de questions avec le VIH…

Alors on est accro ? oui, mais à quoi ?
A cette sensation de liberté sans sentir la capote ? Je vous l’ai dit, on ne sens presque pas les capotes actuelles. Eh bien nous sommes tout simplement accro à la prise de risques. Car pratiquer le bareback c’est prendre des risques pour soi et pour les autres.
Et ce risque est une drogue, cette petite décharge d’adrénaline qui nous fait nous sentir vivant.

L’avantage avec cette drogue c’est qu’on peut revenir facilement en arrière, par sécurité, après réflexion, ou simplement pour protéger son partenaire.

Personne ne doit vous imposer le BBK parce que la meilleure des protections, c’est la sienne.

Envie d’en parler ?

Je suis dispo en DM sur X @TitouNsfw

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