Comment font tous ces mecs à baiser tous les jours avec un mec différent et tout ça sans capotes ? Ne sont-ils pas sex-addict ? Ou ont-ils une addiction au sexe ?
Voilà la question qu’un ami m’a posé.
Vaste sujet, ceux qui me côtoient d’une façon ou d’une autre le savent mais pour vous qui me découvrez aujourd’hui, je suis addict au sexe. Alors c’est le genre de sujet que je maîtrise sur le bout des doigts.
Pourquoi avoir besoin de baiser tous les jours ?
Alors comme la question le suggère, c’est un besoin, un besoin vital. Au même titre que de respirer ou de manger. Nous avons tous besoin de ce contact charnel, de ce moment tendre ou sauvage. Besoin qu’un s’occupe de nous, de notre bonheur, de notre plaisir, ou qu’on s’occupe de l’autre. Tous les jours ? oui !
Après tout, tu respires bien tous les jours !
Cette quête de plaisir est sans fin, on y goûte, on y prend goût et on en veut toujours plus et je suis bien placé pour en parler. Le sexe amène encore au sexe. Si on le pouvait, on arrêterait tous de travailler pour rester au lit, se câliner et baiser comme des lapins jours et nuits sans même prendre le temps de manger ou avoir une vie sociale.
Les différents partenaires apportent le plaisir et la satisfaction de plaire. Voir un bel homme excité de désir pour vous est flatteur et sauter l’étape de la séduction pour aller directement à l’acte sexuel permet de gagner du temps et de séduire le suivant.
Mais finalement, baiser comme ça est-il un vraiment un plaisir ?
Mais oui, les endorphines sont nos amies, ces petites hormones du plaisir qui inondent le cerveau et nous droguent au plaisir indique que le plaisir est réel. Et nous sommes en quête permanente de ce shoot d’endorphines. De vrais drogués je vous dis !
Cette quête du plaisir pousse à des comportements à risques. L’addiction au sexe est une vraie drogue dépendante. Beaucoup se passent aisément de préservatifs proliférant bon nombre d’IST, la PrEP n’étant qu’une barrière au VIH. Peut-être se disent-ils que la PrEP les protège de ce qui ne se soigne pas ! Mais aucune IST n’est anodine. Même si elle se soigne à coup d’antibio à avaler ou à s’injecter, en ayant ce genre de rapports à risques, les répercutions peuvent être nombreuses. Sur votre santé pour commencer, se bourrer d’antibios peut créer des résistances et vous rencontreriez des difficultés à vous battre contre d’autres virus ou infections. Sur votre réputation, vous transmettez une IST à un partenaire qui est dépisté et dit que c’est vous qui le lui avez transmis… ça peut aller vite.
Pour résumer, baisez autant que vous le voulez mais pensez à vous protéger.
Si vous souhaitez qu’on en parle en privé, je reste disponible. Titouan